Avec son postulat, Meret Schneider (vert.e.s, ZH) veut améliorer la transparence des prix des produits agricoles vendus dans les commerces de détails, tant au sujet des prix à la production que pour les marges des commerçantes et commerçants. Elle souhaite également interdire les pratiques commerciales déloyales. En chambre, l'écologiste a critiqué les actions sur les fraises espagnoles en mars, les actions sur les entrecôtes d'Uruguay ou encore les actions sur les asperges péruviennes. Elle a fait mention d'une nouvelle législation entrée en vigueur en Allemagne en 2022, plus stricte s'agissant des accords contractuels passés avec les fournisseurs, qui pourrait être une source d'inspiration pour la Suisse. Répondant à Meret Schneider, le ministre de l'agriculture Guy Parmelin a rappelé que le Conseil des Etats avait d'ores et déjà accepté un postulat demandant d'évaluer la concurrence sur le marché de l'alimentation et l'opportunité d'augmenter la transparence (Po. 22.4252). Le Conseil national a toutefois décidé de soutenir le postulat de la zurichoise, par 102 voix contre 84 et 5 abstentions. Les Vert'libéraux, les Vert.e.s, les socialistes et une large majorité des centristes ont apporté leur soutien au texte.