Le président français, Emmanuel Macron, estime que les pays qui ne veulent plus construire de centrales nucléaires, mais qui souhaitent quand même importer de l'électricité issue des centrales nucléaires françaises, devraient contribuer financièrement à la construction de nouvelles centrales en France. Si les médias ont parlé d'un coup de «bluff» du président français, cette déclaration, qui ne concerne pas que la Suisse, n'a pas manqué de faire réagir la sphère politique. À gauche, le parti socialiste a critiqué la politique énergétique française qui mise sur des nouvelles technologies nucléaires coûteuses et qui constituent une «menace pour la Suisse». À droite, l'UDC et le PLR ont profité de l'occasion pour marteler l'importance de l'autonomie énergétique. Ils ont insisté sur la nécessité de construire ces nouvelles centrales nucléaires en Suisse, plutôt que de payer pour des constructions en France.

Dossier: Permettre à nouveau la construction de centrales nucléaires, ou prolonger leur exploitation à long-terme